Chicken Police: le point and click indé qui te rabat l’caquet
Jeux Vidéo Publié par Violaine le
C’était un samedi gris et pluvieux. Je tirais légèrement le store du bureau pour jeter un œil à un Rouen en pleine effervescence pendant les soldes. Je m’allumais un cigare en pensant tristement à cet article que je repoussais depuis des semaines. “Suis-je devenue trop vieille pour ces conneries ?”, “la flemme s’est-elle définitivement emparée de moi ?!”, “est-ce que les gens en ont vraiment quelque chose à foutre ?”... A quoi bon, me disais-je en me servant un cinquième verre de Scotch, mon test de Chicken Police: Paint it Red! pouvait bien attendre quelques semaines de plus…
Attention : il est essentiel d’écouter la bande-son de Chicken Police pour mieux rentrer dans ce jeu d’acteur d’une prouesse artistique phénoménale.
Cot cot, c’est le son de la police
Développé par le jeune studio The Wild Gentlemen et édité par Handigame, Chicken Police: Paint it red! nous plonge dans la peau de Sonny Featherland, poulet ex poulet (policier, suis un peu bordel) devenu détective privé qui a du plomb dans l’aile. A l’instar de Blacksad, Sonny est l’archétype du détective privé sombre et blasé : alcoolique, bordélique, un poil dragueur, désintéressé par ses affaires (qui sont les ¾ du temps des histoires d’adultère) et abandonné par l’amour de sa vie il y a plusieurs années.
Comme dans tout polar digne de ce nom, le train-train de notre détective va se retrouver bouleversé par la visite inattendue d’une belle et énigmatique cliente à laquelle il ne pourra pas résister. Complètement fauché, il a de toute façon besoin de se remplumer et n’a plus rien à perdre.
Sa mission ? Retrouver l’auteur des mystérieuses menaces reçues par Natacha, une féline glamour qui semble lui cacher des choses. Malgré une grosse prise de bec lors de leur dernière collaboration, notre héros va devoir reformer un duo de choc avec son ancien acolyte Marty Mc Chicken : la Chicken Police est de retour et ça va secouer des plumes !